Escapade en famille: un reportage photo au cœur du Pays Basque

Des vacances à la ferme

Les vacances en famille sont un moment propice à la création de souvenirs. Une occasion parfaite de documenter  ces instants riches mais fugaces.  Alors quand on est une maman photographe, qui plus est photographe de famille, garder son boitier à proximité est une évidence. Documenter l’enfance, saisir les plaisirs simples, et constituer les témoignages visuels qui viendront rejoindre les albums photos, voilà qui fut mon objectif lors de cette escapade dans ce village authentique du Pays Basque.

Une histoire de Famille

    Dans les montagnes proches de la frontière espagnole se cache une maison familiale, dont les générations se succèdent afin d’entretenir l’activité agricole. Désormais, pour Gabriel et Monique, mon oncle et ma tante, c’est l’heure de la retraite et de la passation. Encore cette fois, Xabi, leur fils, reprendra le flambeau pour perpétuer ce savoir-faire familial. Sur ces terres nourricières on élève des kintoa, ces cochons basques tachetés de noir, et des brebis, dont le lait est revendu aux producteurs du fameux fromage Ossau Irrati. Une vache, un poney, des poules et des coqs, et bien sûr des chiens de bergers complètent le tableau dans cet environnement rural et authentique

Un reportage photo au Pays Basque

Quant à mes enfants et moi, c’est l’occasion d’une semaine de vacances au rythme de la vie à la ferme, où le maitre mot sera : slowlife , cette tendance qui nous incite à ralentir, à se déconnecter de nos écrans pour prendre le temps de profiter des petits plaisirs de la vie. En outre, ici le réseau est inexistant.

Un moment hors du temps, que j’apprécierais documenter, entre la nature, l’enfance, la liberté des espaces. Même cet automne interminable du mois de juillet n’arrive pas à ternir mon engouement créatif.

D’autant plus que c’est aussi l’occasion de réviser cette comptine basque “Pintto Pintto gure szakurra da ta…” qui définit à peu prêt l’ensemble de mes connaissances dans cette langue. Et d’une façon générale, c’est l’opportunité de photographier cet art de vivre qui nous incite à prendre du recul et s’émerveiller devant les petites choses simples: Sentir la croûte du fromage pour en estimer son âge, partager un saucisson fait maison, descendre dans l’ancienne étable pour voir passer les brebis, imiter leur cris, marcher dans les nuages…

Aussi, quoi de plus réjouissant que de voir grandir la complicité de ses enfants, et de pouvoir figer ces instants précieux pour la vie ? 

 “Picorer tous les petits plaisirs jusqu’à ce que le grand bonheur arrive… Et s’il n’arrive pas, on aura au moins joui de tous les petits bonheurs”. 

Théodor Fontane

La nature comme inspiration.

   Dans ces paysages changeants, la nature est reine et son pouvoir est grand. Quant à moi, photographe de vie, je m’adapte à ses décors. Je me réjouit de ses paysages brumeux, de ses horizons masqués, de ses textures et couleurs qu’elle a à m’offrir. Le soleil s’est fait la malle ? Grand bien lui en fasse. Alors, je revêtirais les plus belles bottes en caoutchouc de la bergerie, sortirais mon trépied pour me mettre face à l’objectif. Je vibrerais de gratitude en me tenant là, dans ces espaces qui me rapprochent de mes origines, accompagnée des enfants que la terre m’a donnée. 

Outre mesure, comme dirait mon oncle : “Ces terres ne m’appartiennent pas. C’est moi qui appartient à la terre “

Paroles sages quand on connait l’étendue des hectares que la propriété détient. Ici on rêve d’avenir, de vivre ensemble, de partage de connaissances et de construction d’un monde nouveau.  On marche pieds nus dans l’eau pour mieux s’ancrer à la terre. On vit au rythme de la nature, des bêtes, du chant du coq.

Sous l’épais manteau de brume, des milliards de petites gouttes dessinent dans l’herbe un tapis duveteux.

“ON DIRAIT DE LA BARBE A PAPA ! ”

Se reconnecter à l’essentiel.

C’est une des raisons pour lesquelles je suis devenue photographe de famille aujourd’hui, parce que j’ai toujours été convaincue que la beauté se situait dans les petites choses, dans les petites routines, et que la force des liens se trouvait dans la singularité de chacun.  En tant que maman photographe, j’avais bien entendu l’envie de documenter l’enfance et la complicité naissante de leur fratrie, mais également de saisir au vol les plaisirs simples, ces petits riens merveilleux qui ponctuent notre quotidien.

Et puis, comme un cadeau de la nature, la brume a envahit la vallée. Le paysage c’est transformé. Mon esprit c’est ouvert à la création, pressé d’en capturer la magie. Dans cet infini d’espace et de lumière, on vit lentement, on respecte le vivant, on savoure l’instant présent. On se reconnecte à soi et à la terre. 

Au fond, il me semble que c’est ça la véritable définition de l’art du “slowlife”. 

Si vous aussi vous avez envie de faire une séance famille dans votre environnement, qu’il soit champêtre ou urbain, c’est le moment de m’envoyer une demande par email, et si vous souhaitez plus d’information, n’hésitez pas à consulter cette page.  A bientôt !

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